Présentation

L’APRES Brandérion a été créée le 19 avril 2012

Apolitique, cette association a pour objet de protéger le cadre de vie des Brandérionnais, l’environnement qui les entoure et tout ce qui fait le charme de la commune (espaces ruraux, sites architecturaux...).

Elle a vocation à accueillir quiconque, Brandérionnais ou non mais concerné à quelque titre que ce soit par ce qui se passe dans notre belle commune ; elle souhaite préserver l’harmonie de celle-ci en conciliant son nécessaire développement (urbain et économique) avec la préservation de son équilibre démographique et écologique. 

 

Si elle a été créée à l’occasion de l’annonce des projets d’aménagements autour de l’échangeur de Boul Sapin, la vocation de l’association à défendre notre qualité de vie et le caractère rural de notre commune lui permettra d’intervenir sur tous les sujets qui préoccupent les Brandérionnais, dans les limites de son objet bien sûr, comme de la compétence et de la disponibilité de ses membres, en fournissant informations, conseils, soutien dans les démarches..., à ceux qui feront appel à elle.

Concernant les dossiers qui nous occupent actuellement (la zone d’activités et l’aire de grand passage pour missions évangéliques), notre but est d’alerter les pouvoirs publics sur l’existence de solutions alternatives à celles prévues car, contrairement aux autres zones d’activités votées d’intérêt communautaire du Pays de Lorient, celle à venir ne sera pas une simple extension d’un site d’entreprises existant mais bien une création ex nihilo sur un emplacement aujourd’hui à l’état naturel.

Le projet de zone d'activités est envisagé sur toute la partie boisée, ici, à l'horizon. C'est l'abattage d'une véritable barrière végétale située à une cinquantaine de mètres à peine des premières maisons du village de Kervarch qui est programmé.

Pour l’aire d’accueil des missions évangéliques, d’autres solutions existent là aussi, comme c’est le cas à Vannes par exemple, qui a mis en place un système d’accueil tournant : ainsi les responsabilités reposent de façon partagée sur les différentes communes de l’agglomération, au lieu d’en faire supporter la charge par une seule, en l’occurrence, la nôtre, qui est en outre la plus petite de la communauté de communes.

Notre esprit n’est pas celui de l’opposition frontale stérile mais la concertation, la proposition... car si nous sommes conscients que les élus qui nous représentent ne peuvent réunir tous les administrés à chaque prise de décision, nous pensons aussi que la taille de la commune permet encore une certaine proximité entre les décisionnaires et nous. Nous nous proposons donc de relayer le cas échéant votre point de vue auprès des autorités, dans un souci accru de démocratie, de transparence et de participation de la population. 

A cette fin, nous avons fait circuler une pétition (qui a recueilli plus de 1000 signatures) pour réclamer plus d’informations sur la nature exacte des projets envisagés ainsi que l’organisation d’une consultation communale, compte tenu de leur ampleur et de la taille de la commune. Nous envisageons de poursuivre notre action avec l’organisation de réunions dans un esprit festif, la création d’un site internet ... Nous vous tiendrons bien sûr informés le plus possible de nos démarches.

Sachez que nous voulons protéger l’ensemble des Brandérionnais des nuisances et des désagréments que peuvent engendrer ces projets (trafic accru ; pollution visuelle, sonore, voire olfactive ; coût des projets - à court terme, comme à long terme - pour la commune...).

Certes, notre action vise aussi à défendre les intérêts des riverains immédiats de la future zone mais notre engagement va, évidemment, bien au-delà de considérations égoïstes des propriétaires alentours qui négligeraient l’intérêt général au profit de leur tranquillité et de leur confort personnels : ce qui nous anime, c’est notre souhait que l’intérêt général ne soit pas lié qu’aux seules questions financières et que le développement économique ne se fasse pas au détriment de tout le reste. Nous voulons croire que ce n’est pas une utopie et nous œuvrerons en tous cas en ce sens.